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5 novembre, 2008 l’histoire de la valse classé dans : non classé — lacloclodu21 @ 20:01 l ‘histoire de la valse pour les auteurs allemands, il ne fait aucun doute que cette danse est d’origine allemande, pour les autrichiens, viennoise, quant aux polonais, la valse est bien entendu polonaise. jusqu’à la renaissance, ceux qui dansaient en couple étaient menacés du bûcher. c’est pourquoi la volta s’est transmise clandestinement en italie, en france et en angleterre. sur un rythme à trois temps, le danseur de volta tenait la danseuse du bout de ses doigts gantés pour exécuter pompeusement une promenade agrémentée de glissades lentes et mesurées et entrecoupées de révérences. on sait que les italiens enlevaient leur cape et leur épée pour danser la volta. mais l’innovation de la volta a consisté dans l’enlacement des deux danseurs qui devaient faire des mouvements synchronisés pour tournoyer ensemble. la difficulté principale de la volta résidait notamment dans le saut ou la voltige qui demandait agilité et force. le danseur pouvait en effet faire tourner la dame, puis l’aider à voltiger. il a fallu des centaines d’années à l’homme pour parvenir à cette sorte de contrôle collectif sur la dynamique d’un bal. il y a très, très longtemps, les bals où la danse de couple était en train de naître étaient d’immenses chahuts où les couples se choquaient et se cognaient violemment. il y avait parfois des blessée, des rixes. on ne pouvais pas accepter ces chocs sans réagir. parfois le bal se transformait en bataille rangée. les archives des tribunaux décrivent ces fêtes lorsque la valse se cherchait. après austerlitz, jean beaucousin, un traiteur lyonnais s’est installé à vienne, et a transformé la salle du clair de lune pour la mettre au goût parisien. l’année d’après, en 1806, un autre français, pierre meunier, a ouvert un véritable palais à vienne : le bal du nouveau monde avec un sol recouvert d’un parquet à la française (le parquet est apparu en france, au moment de la révolution, vers 1789). le parquet a représenté une innovation sensationnelle : jusqu’alors on avait dansé à vienne la valse en sautillant, c’est à dire à la manière paysanne. a présent, sur cette patinoire en bois brillant, on allait pouvoir la danser en glissant… en 1809, napoléon a envahi une nouvelle fois l’autriche. après sa victoire de wagram, il est venu cantonner aux portes de vienne. mais dans le désastre, les viennois ont gardé leur entrain. ils ont fait bon accueil à celui qu’on surnommait l’ogre corse et ils l’ont reçu comme un invité. en échange, napoléoné s’est montré plein d’égards pour les viennois, qu’il a su séduire par son goût pour la musique et en faisant poster une garde d’honneur devant chez haydn, alors âgé de 80 ans. napoléon aimait beaucoup la valse, mais il dansait comme un pied. depuis l’origine, les curés ont été partagés quant à l’attitude à avoir. deux attitudes contradictoires ont opposé la danse de couple et l’eglise. en autriche, les curés étaient libéraux. ils voyaient l’expression sociale d’une joie collective et un moyen utile pour permettre aux garçons et aux filles de se rencontrer. en france, les curés étaient puritains. ils voyaient dans la valse une pratique lascive entre les sexes. la révolution française a coupé court à ces préjugés en supprimant l’interdit. en même temps que les guerres napoléoniennes, la valse a vaincu toutes les résistances et elle s’est étendue à toute l’europe. le dernier grand bal parisien de l’empire a été celui du carnaval 1813. les années qui ont suivi, trop occupées à soutenir l’effort de guerre, les dames françaises ne songeaient déjà plus à valser. a ce moment là, le centre de gravité de la valse s’est déplacé vers vienne. comments (0) l’histoire du jive classé dans : non classé — lacloclodu21 @ 19:53 même si le mot « jive » a été un terme générique pour indiquer la manière de danser sur de la musique jazz/swing pendant les années 30-40, il dénomme aujourd’hui l’équivalent « danse sportive » du rock et se danse en 6 temps. il est à noter que c’est sous ce nom de les danses swing sont arrivées en france via les gis américains à la fin de la seconde guerre mondiale . le jive actuel fait partie des 5 danses latines de compétition aux côtés du cha-cha ou de la samba et a été codifié par des professeurs de danse anglais. la caractéristique essentielle du jive est le mouvement prononcé des hanches (caractéristique des latines de compétition) et la répartition des mouvements plus syncopée qu’en rock sur des 3/4 et des 1/4 de temps. en compétition, le jive se danse sur rythme musical 4/4 à une vitesse comprise entre 44 et 46 mpm et est exécuté après toutes les autres latines alors que c’est de loin celle qui demande le plus de ressources physiques ! comments (0) l’histoire du paso doble classé dans : non classé — lacloclodu21 @ 19:49 l’histoire de l’espagne, durant le xviii e siècle, est une longue et chaotique succession de monarchies. les maisons royales ne cessent de se disputer le pays : le siècle débute avec la guerre de la succession qui détrône les habsbourg, et s’achève avec la guerre d’indépendance qui marque le retour des bourbon. dans les campagnes, les espagnols sont habitués à voir défiler les soldats, quand ils ne sont pas enrôlés de force dans les armées. le pas cadencé des troupes hante leur existence, et c’est tout naturellement qu’il imprègne leurs danses. c’est d’une de ces « marches militaires » que le paso-doble tire ses origines. au fil du temps, il perd un peu de son austérité et les classes populaires, qui s’en sont emparé, lui adjoignent diverses figures (des rotations, des promenades) empruntées aux danses traditionnelles alors en vogue : la jota, le boléro, la seguiriya et le flamenco. le paso-doble aurait pu demeurer une simple variante de ces danses, sans identité et sans reconnaissance. mais, un jour lors d’une corrida, un orchestre joue un air de paso-doble pour accompagner l’entrée des toreros dans l’arène. la musique, martiale et virile, correspond en tout point au cérémonial de la corrida et c’est un franc succès. bientôt, l’idée fait son chemin et, dès le début du xix e siècle, dans toutes les arènes on joue des paso-dobles en ouverture. les toreros ne sont pas en reste : ils entrent dans l’arène en esquissant quelques pas de danse et se livrent à diverses pantomimes de l’art de toréer pour mettre en scène et magnifier l’entrée du taureau. après la corrida, les spectateurs se pressent dans les bals où, sur des airs de paso-doble, les hommes miment en dansant les postures de la tauromachie. la cavalière, quant à elle, sert de faire valoir en devenant dans l’imaginaire masculin – un rien machiste – la cape avec laquelle ces derniers esquivent vaillamment les assauts d’un taureau imaginaire… le paso-doble s’est définitivement construit une identité forte. la danse plaît ; elle est bientôt pratiquée dans de nombreux bals espagnols. gagnant son indépendance par rapport aux corridas, elle ne tarde pas à traverser les pyrénées. les français, moins fervents aficionados, n’hésitent pas à codifier davantage le paso-doble pour en faire une danse de salon stylisée, tout en préservant sa symbolique. ses figures de base portent d’ailleurs des noms français, tels « le huit » ou « la cape ». ainsi estampillé de « bon goût » par les salons français, le paso-doble gagne bientôt les bals du monde entier. esprit et principes de base de la marche militaire, dont le paso-doble tire ses lointaines origines, la danse a conservé une posture droite et digne. beaucoup de ses pas tiennent d’ailleurs de la marche, parfaitement cadencés par une musique au caractère martial dont le rythme est clairement marqué. les mouvements du paso-doble sont par ailleurs très répétitifs. la posture est digne, mais elle invite le cavalier à être légèrement dominateur. le paso-doble passe partiellement pour être une pantomime de la corrida, où le guideur se transforme, le temps d’une danse, en torero, pendant que le guidé, docile, devient e